Paillettes sur les pommettes et boutons de manchettes

Publié le par Ouzo

Hier soir j'ai eu le droit à ma soirée avec Axelle la serial blogueuse. Je vous livre en quelques lignes le récit très fidèle de cette soirée. Après, allez jeter un coup d'oeil sur la version axellienne.

Nous avions convenu d'un rendez vous ensemble à 19h30 pour aller voir une pièce de théâtre: "TOC TOC" de Laurent Baffie.

Axelle, fidèle aux habitudes des femmes qui savent se faire désirer, était en retard. 19h30 mon téléphone sonne: "Allo Ouzo c'est Axelle, je suis désolée mais je suis bloquée sur le périphérique, je vais être en retard". Bon prince, je la rassure en lui disant que je ne rentrerai pas dans le théâtre sans elle. Je décide donc de passer un coup de fil à mon ami le premier ministre: "Allo Dominique ? Peux tu envoyer quelques motards pour dégager la route d'Axelle".

20h15 le miracle se produit: la belle apparaît à l'angle de la rue de Richelieu et de la rue Montpensier. Choc de culture ! J'ai l'air d'un pingouin dans mon costard cravate (à ma décharge, je sors du travail). Axelle, elle, est décontractée mais classe. Nous partageons les amabilités habituelles: "salut tu vas bien ?" Et nous filons d'un pas alerte en direction du théâtre du palais Royal pour éviter de se faire remarquer en arrivant en retard. Nous tenons l'un et l'autre à notre légendaire discrétion.

Nous voilà donc mal assis (si vous mesurez plus d'un mètre soixante quinze passez votre chemin!) mais finalement heureux d'être arrivés à l'heure. Nous échangeons un peu au sujet de nos blogs respectifs et nous nous mettons d'accord pour raconter notre soirée dans un prochain article. On est sur la même longueur d'onde. Au passage, je vois qu'Axelle regarde autour d'elle et semble apprécier autant que moi ce superbe théâtre.

Les coups retentissent, la lumière tombe et nous voilà plongés dans l'univers des troubles obsessionnels compulsifs. Dans la salle, les rires fusent. Axelle et moi, nous esquissons quelques sourires et échangeons de temps à autre des regards complices lorsque la situation nous amuse.

Une heure et demi plus tard, le monde s'écroule: en sortant du théâtre Axelle m'annonce qu'elle était simplement venue pour rencontrer Laurent Baffie. Moi qui pensait que c'était pour moi...Tant pis, je ravale ma salive et choisis de l'emmener au restaurant. Sur le chemin, je regarde Axelle et je constate que son visage brille, elle a des paillettes dorées sur les pommettes. Je trouve ça vraiment mignon. Elle me parle de son parfum et me demande si je l'ai senti. Je lui réponds par la négative. (Ouzo t'es nul...Il fallait dire oui !!!) Nous entrons dans un restaurant thaïlandais où un serveur nous explique qu'il est trop tard pour manger (Axelle semble parler couramment le thaï). Nous choisissons donc de persévérer dans l'exotisme en nous installant dans une pizzeria, histoire de parler de Sylvio...

Axelle et moi, nous nous connaissons depuis peu de temps mais l'ambiance feutrée est propice aux confidences. Motus ;-) Nous parlons par ailleurs de sujets très divers, la discussion est agréable et j'oublie la fatigue. Pendant la conversation, je vois qu'elle regarde mes manches à plusieurs reprises. Je comprends que mes boutons de manchettes l'intriguent. Elle me dit: "c'est la première fois que je vois un homme avec des boutons de manchettes". Sa réflexion me surprend. Je lui explique que c'est par mimétisme que je me "déguise" comme mes collègues et qu'au bureau tout le monde en porte. Que pense t-elle de mes boutons de manchettes sur le moment ? Classes ? Ringards ? Elle ajoute avec un grand sourire: "mon père en a dans une boite depuis des années mais il ne les a jamais mis..." Prend toi ça dans les dents Ouzo... Le ringard n'a plus qu'à aller se rhabiller (ou plutôt se déshabiller).

Il est bientôt minuit, Paris scintille comme les paillettes sur les pommettes d'Axelle, elle me ramène très gentiment chez moi dans son Axellemobile. Nous nous quittons, je monte chez moi et jette ces satanés boutons de manchettes à la poubelle.

Cette soirée entre blogueurs a été très agréable.

 

 

 

Publié dans Vous les femmes...

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A
Coucou,<br /> Juste une petite précision à propos des boutons de manchettes, je ne trouve pas ça ringard du tout mais j'étais simplement surprise de voir un homme en porter car c'est un usage qui se perd. Sauf dans certains milieux professionnels apparement comme me l'a expliqué Ouzo.
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